Qu’est-ce que le contrôle technique ? Autovision Nantes

Assurer sa sécurité et celles des autres avec un contrôle technique en règle

En 1985, le premier contrôle technique fait son apparition et concerne uniquement les ventes de véhicules d’occasion affichant plus de cinq ans d’existence. Sept ans plus tard, l’État décide d’élargir ce dispositif à tous les véhicules légers. À l’époque, les autorités veulent endiguer le phénomène des épaves roulantes et réduire l’impact de la pollution automobile sur l’environnement.

Depuis 1992 donc, le contrôle technique est obligatoire pour toutes les voitures de tourisme ainsi que les utilitaires légers ne dépassant pas 3,5 tonnes en PTAC. Cette visite s’applique à toutes les automobiles de plus de quatre ans et doit s’effectuer ensuite tous les deux ans. En revanche, les taxis ou les ambulances doivent passer sur le banc de contrôle tous les ans. Par ailleurs, un véhicule de plus de quatre ans destiné à la vente devra être en règle avec le contrôle technique depuis au moins six mois.

133 points de contrôle

Le contrôle technique se réalise dans un centre agréé par la préfecture. L’inspection se fait visuellement sur 133 points à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule, et ce, sans aucun démontage. À l’issue de l’examen, le contrôleur note les possibles anomalies et édite un procès-verbal. À ce moment-là, deux situations se présentent : le contrôle technique est validé, le titulaire du certificat d’immatriculation reçoit alors son procès-verbal avec un timbre de conformité. L’automobiliste devra en outre poser sur son pare-brise une vignette indiquant la date de la prochaine visite.

Ou au contraire, l’agent retoque le contrôle technique. Il reprend alors sur le procès-verbal l’ensemble des éléments défectueux du véhicule. Le timbre et la vignette portent cette fois-ci la mention S ou R, cette lettre R voulant dire que les défaillances sont critiques et que le propriétaire devra obligatoirement procéder aux réparations le jour même.

La contre-visite

L’automobiliste dispose dans tous les cas d’un délai de deux mois moins un jour pour passer la contre-visite. En cas de non-respect de la date limite, le véhicule sera soumis de nouveau à un contrôle technique complet. Lors de cette contre-visite, le contrôleur vérifie uniquement que toutes les réparations préconisées pendant l’examen initial ont été effectuées. Si c’est bien le cas, il valide le contrôle technique, donnant ainsi quitus pour deux ans au titulaire de la carte grise.

Contrôle technique complémentaire et volontaire

En plus de la visite périodique, les véhicules utilitaires sont soumis à un « contrôle pollution ». Lors de cet examen, le contrôleur procède à des tests en lien avec la pollution des gaz d’échappement. Enfin, le contrôle volontaire est à la seule initiative du propriétaire qui peut à tout moment, en dehors des échéances obligatoires, présenter sa voiture dans un centre agréé de contrôle technique. Les modalités sont exactement les mêmes que pour un audit réglementaire. Cependant, le résultat ne débouche sur aucune contre-visite ni remise de vignette.